Il planait dans l'air une odeur nauséabonde et un silence oppressant régnait en ces bas fonds, nos pas nous menaient lentement vers cette étrange salle, d'où la lumière semblait provenir.
Aucun de nous n'avait imaginé un tel spectacle, en ce lieu se tenait les gardiens, Freya, Mimiron, Hodir, Thorim, le regard braqué, figé sur cette femme, semblant léviter au dessus de cette eau dont les remous venaient lécher les bords de la pierre.
"Croyez vous pouvoir m'arrêter mortels ?! La bête est bien plus forte que vous !"
Mon sang ne fît qu'un tour, ne laissant pas le temps à la peur de s'installer, je me jetais au combat et mes compagnons me suivirent dans un cri de rage dont l'écho empli la salle.
La femme répondu par son propre cri, loin d'être humain, mais parfaitement effrayant, il étouffa notre courage a lui seul, mais bientôt un autre cri se fît lui aussi entendre, les murs et le sol en tremblèrent, les gardiens venait à notre aide et les armes furent tirer pour conclure cette rencontre.
Des nuages verts tourbillonnaient à droite à gauche, laissant parfois en sortir des monstres hideux, qui à chacun de nos coups grossissait pour éclater en milles morceaux purulents. La bataille était sans merci, et quand enfin un des autres allez occire la sorcière de son épée, il se passa la chose la plus inattendu
L'eau bouillonna en même temps que notre esprit, la douleur était insoutenable, enfin, le dieu de la mort montrait son visage !
Il occupait le centre de la salle, et semblait in atteignable par des moyens conventionnels, mais pas le temps de réfléchir car des tentacules jaillir du sol et sépara notre groupe en deux. Nous luttions pour rejoindre nos frères d'armes, mais la voix de Thorim retentit :
"Vous ne pouvez l'atteindre que de l'intérieur, utilisez ces portails si vous voulez défaire la bête !"
Et nous vîmes nos compagnons disparaitre dans les ténèbres de cette nouvelle magie, notre lutte n'en devint que plus acharné, à chaque tentacules coupées, une nouvelle semblait prendre la place, nous étions submergé de toutes part, et la mort semblait refermer son étreinte, mais le temps sembla soudain s'arrêter, le silence revint aussi vite qu'il avait disparu, plus rien de bougeait et nous restions nous même immobile, frappé de stupeur.
La bête commença à se contorsionner, puis à vomir, un sang verdâtre gicla de ses orifices, et de sa bouche nous vîmes réapparaitre les auteurs de tous cela, Thorim avait dit vrai.
"Maintenant frappez fort !"
A cet instant précis, pour notre peuple nous aurions été des héros, mais en réalité, pour les seuls témoins de cette affrontement, il n'y avait ici, que des barbares avec une vengeance à assouvir !
Le montre fît déferler ses laquais sur nous et ses derrières forces pour nous réduire à néant, mais ils tombaient un à un sous notre haine et Freya nous garda de la folie.
Son agonie ne durerait que quelques minutes supplémentaires, la bête avait perdu toutes chances de vaincre, et dans un dernière élan d'espoir et de cruauté fît déferler vers nous sa plus puissante magie.
Je ne me souviens que de ce bleu glaciale, de ce froid mordant et quand Hodir nous libéra de ces glaçons, nous purent constater la violence du dernière assaut de Yogg Saron.
Mais ce soir là, nous avions une bonne étoile, et la bête tomba sous nous coups déchainés et sous le regard protecteur des quatre gardiens d'Ulduar.